Agir ensemble pour les droits humains se joint à l’EU-LAT Network et, par le biais d’une lettre ouverte, appelle l’Union Européenne à lutter contre la violence à l’égard des femmes et ainsi qu’à inclure une perspective de genre dans la future législation en matière de diligence.
La pandémie a mis en évidence les conditions d’inégalité et de vulnérabilité de divers secteurs de la société et oblige à reconsidérer les priorités, en reconnaissant les soins de la vie comme un élément central.
Conscient∙e∙s que la réalité et les défis pour les femmes ont été aggravés par la crise sanitaire causée par Covid-19, nous demandons aux Etats membres d’intégrer la question dans leur politique étrangère vis-à -vis de l’Amérique Latine :
- Veiller à ce que les gouvernements de la Région respectent les règles minimales de la démocratie et les garanties d’accès et de pleine jouissance des droits humains pour toutes les femmes et les filles et pour les femmes défenseurs des droits humains ;
- Générer et soutenir des positions communes dans l’Union européenne qui confrontent et bloquent les récits qui plaident pour le recul des droits humains des femmes et de la justice de genre aux niveaux international et régional ;
- Assurer des mécanismes permettant d’identifier les tendances et les schémas spécifiques au genre dans les impacts négatifs réels ou potentiels qui ont été négligés dans les processus de diligence ;
- Élargir la portée et les délais de mise en œuvre de programmes tels que l’initiative Spotlight ;
- Diriger les débats sur la pandémie, en intégrant de manière centrale les perspectives intersectionnelles et féministes dans ses récits et ses décisions ;
- Par des programmes de financement direct aux organisations de la société civile, assurer l’accès effectif et garanti des femmes et des filles à l’éducation, y compris à une éducation sexuelle complète, et à des soins complets de santé sexuelle et génésique.